En améliorant la production des ménages de petites exploitations agricoles et en développant une association d’entraide, le projet contribue à lutter contre la pauvreté et la faim au sein de la population rurale du Bénin, du Burundi, du Rwanda et du Togo.
Objectifs globaux :
• Renforcement de l’association d’entraide Kolping comme contribution à la promotion de la structure sociale au Togo et à la promotion de la société civile
L’association Kolping Togo a déjà recruté 480 membres au cours de la première phase du projet (2021-2022) et a pu mettre en place 21 autres groupes d’entraide, appelés familles Kolping, dans les régions d’Atakpamé, Aného, Kara, Kpalimé et dans la périphérie de Lomé. En outre, il a pu augmenter sa visibilité au sein de la population grâce à des sites Internet et à un bon travail de relations publiques, de sorte que les personnes intéressées puissent s’informer sur l’association d’entraide et s’engager.
Dans la phase de projet sollicitée ici, il est prévu de continuer à développer l’association sociale dans les mêmes districts avec 30 autres groupes d’entraide, afin d’atteindre encore plus de personnes touchées par la pauvreté et la marginalisation.
– Réduction de la pauvreté et sécurité alimentaire
Les bénéficiaires du projet, des petits agriculteurs et agricultrices appauvris qui vivent d’une agriculture de subsistance, pourront à travers le projet générer des revenus sûrs à l’avenir afin de pouvoir se libérer de la pauvreté. Les excédents de production seront vendus ou, en cas de mauvaises récoltes, permettront d’assurer l’approvisionnement alimentaire des familles. Les bénéficiaires seront ainsi plus résilients face aux influences externes qui réduisent leurs revenus, comme les influences environnementales liées au climat. Au cours de la phase 2021- 2022 du projet, 60 % des bénéficiaires ont déjà pu générer 3 unités de sac supplémentaires par an. Cela a été possible grâce à l’utilisation d’engrais naturels et à des méthodes de culture adaptées. En outre, la culture du soja a été enseignée afin d’augmenter l’apport en protéines des bénéficiaires et de prévenir la malnutrition. Pour assurer la sécurité alimentaire, le projet actuel (2021-2022) a en outre former les petits paysans qui travaillent avec de petits ruminants. Le bien-être des animaux a ainsi été amélioré. Cette composante sera également maintenue dans la promotion des nouveaux bénéficiaires, ainsi que les formations agronomiques. La transformation des produits primaires, à savoir les cultures et les céréales, est une nouvelle composante du projet.
Proposé. Cela crée une valeur ajoutée et permet aux bénéficiaires de vendre d’autres produits et de générer ainsi plus de revenus. En apprenant à les conserver, ils ne sont plus dépendants des intermédiaires qui tentent d’acheter les matières premières au plus bas prix possible.
La création de groupes d’épargne au sein des groupes d’entraide permet aux bénéficiaires d’apprendre à épargner et de contracter de petits crédits. Dans l’actuel projet 2021-2022, nombreux groupes d’épargne ont déjà été établis et bons épargnants ont été mis en relation avec des institutions locales de microcrédit. Grâce aux groupes d’épargne, les bénéficiaires ont la possibilité de réaliser les investissements nécessaires à leurs petites exploitations et de développer leur activité productive. Dans le prochain projet, il est prévu de créer d’autres groupes d’épargne parmi les nouveaux bénéficiaires et de recruter deux autres institutions de crédit locales pour travailler avec les bénéficiaires.
Aux principaux objectifs du projet actuel s’ajoutent désormais deux autres objectifs importants dans le projet de continuation :
– Promotion des femmes et de l’égalité des sexes
La croissance du potentiel des bénéficiaires et le renforcement de leur résilience ne peuvent être réussis sans le renforcement du pouvoir d’action des femmes. Cet objectif est désormais poursuivi comme un thème prioritaire au sein de l’association, car le nombre de femmes dans les conseils d’administration démocratiquement élus des groupes d’entraide est très faible (4,6 %) et ne reflète pas la société togolaise. Au sein de l’association, il est facile d’aborder des thèmes tels que l’égalité des genres et l’intégration de la perspective féminine dans l’association et dans la société. Cela permet de provoquer un changement dans la société à partir de la base, de manière sensible.
– Promotion de la santé et de l’hygiène
• La bonne santé des bénéficiaires contribue considérablement à la réduction de la pauvreté. En effet, la maladie est un facteur qui affecte la capacité de travail et a donc une influence directe sur le revenu. C’est pourquoi cet objectif sera inclus dans le prochain projet afin de garantir une vision globale de la situation des bénéficiaires. Des formations sur les thèmes de la santé et de l’hygiène ainsi que la construction d’installations sanitaires et de puits pour fournir de l’eau potable permettront d’améliorer la situation sanitaire des bénéficiaires.